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Les cellules T et B : le duo dynamique de votre système immunitaire

6 juin 2025 par
Les cellules T et B : le duo dynamique de votre système immunitaire
MSA-LUX, S à r l.-S
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Photo : Lymphocytes B mémoire

Le système immunitaire est comme une armée parfaitement organisée, composée de différentes unités spécialisées. Parmi les « soldats » les plus importants, on trouve les cellules T et B, véritables piliers de l'immunité adaptative, capables de reconnaître des ennemis spécifiques et de les mémoriser toute leur vie.


L'immunité adaptative : la mémoire de votre corps


Contrairement à l'immunité innée, qui réagit immédiatement mais de manière non spécifique, l'immunité adaptative a besoin de temps pour « apprendre » à reconnaître un ennemi spécifique. Ce système est toutefois extrêmement précis et capable de « mémoriser » les agents pathogènes qu'il a déjà rencontrés.


Les principaux acteurs de l'immunité adaptative sont les lymphocytes T et B, qui forment ensemble un mécanisme de défense sophistiqué.


Les cellules B - productrices d'anticorps


Les cellules B se développent dans la moelle osseuse et leur rôle principal est de produire des anticorps. Lorsqu'une cellule B identifie un antigène étranger (par exemple, une partie d'un virus ou d'une bactérie), elle se transforme en plasmocyte, une cellule qui commence à produire des milliers d'anticorps spécifiques.


Ces anticorps se lient aux agents pathogènes et les marquent pour qu'ils soient détruits par d'autres cellules immunitaires. Ils fonctionnent comme des « marqueurs » qui disent : « C'est un ennemi, éliminez-le ! »


Une fois l'infection vaincue, certaines cellules B se transforment en cellules B mémoires, qui restent dans l'organisme pendant des décennies. Lorsqu'elles rencontrent à nouveau le même agent pathogène, elles peuvent rapidement activer la production d'anticorps, souvent avant même l'apparition des symptômes de la maladie.


Les cellules T - des combattants multifonctionnels


Les cellules T mûrissent dans le thymus (d'où leur nom) et il en existe plusieurs types, chacun ayant une fonction différente :


Cellules T auxiliaires (CD4+)

Elles agissent comme des « commandants » qui coordonnent la réponse immunitaire. Elles activent les cellules B et favorisent la production d'anticorps. Elles stimulent également les macrophages à détruire les agents pathogènes.


Cellules T cytotoxiques (CD8+)

Ces cellules tuent directement les cellules infectées ou anormales, à l'instar des cellules NK. Elles reconnaissent les cellules infectées par des virus ou les cellules tumorales et déclenchent leur mort cellulaire programmée.


Cellules T régulatrices

Elles jouent un rôle clé dans la prévention des réactions auto-immunes en « freinant » la réponse immunitaire lorsqu'elle n'est plus nécessaire. Elles empêchent le système immunitaire d'attaquer ses propres tissus.


Cellules T mémoire

Tout comme les cellules B mémoire, elles mémorisent les rencontres avec des agents pathogènes et restent dans l'organisme pendant longtemps, prêtes à réagir rapidement en cas de nouvelle rencontre avec le même ennemi.


Coopération entre les cellules T et B : un tandem parfait


Les cellules T et B ne travaillent pas de manière isolée : leur coopération est essentielle pour une réponse immunitaire efficace. Ce processus ressemble à une danse bien rodée :


1. Lorsqu'un agent pathogène pénètre dans l'organisme, il est capturé par les cellules dendritiques, qui le « présentent » aux cellules T.

2. Les cellules T auxiliaires reconnaissent l'agent pathogène et s'activent

3. Les cellules T auxiliaires activées stimulent les cellules B qui ont reconnu le même agent pathogène

4. Les cellules B se transforment en plasmocytes et commencent à produire des anticorps

5. Les cellules T cytotoxiques recherchent et détruisent simultanément les cellules infectées

6. Une fois la menace éliminée, certaines cellules T et B se transforment en cellules mémoire


Changements liés à l'âge dans les cellules T et B


Avec l'âge, le nombre et la fonctionnalité des cellules T et B changent progressivement :


- Le thymus rétrécit (involue), ce qui entraîne une diminution de la production de nouvelles cellules T

- La diversité des cellules T diminue - le corps dispose d'une « bibliothèque » moins fournie de pathogènes reconnus

- Les cellules B produisent des anticorps moins efficaces

- Les cellules mémoire sont conservées, mais les nouvelles réponses immunitaires sont plus lentes


Ces changements expliquent pourquoi le système immunitaire des personnes âgées est souvent moins efficace pour lutter contre les nouveaux agents pathogènes.


Facteurs influençant la fonction des cellules T et B


De nombreux facteurs peuvent influencer positivement ou négativement la fonction des cellules T et B :


Nutrition

Une carence en protéines, en zinc, en sélénium et en vitamines A, C, D et E peut perturber le fonctionnement normal des cellules T et B. Une alimentation équilibrée et riche en ces nutriments favorise une réponse immunitaire optimale.


Activité physique

Une activité physique régulière d'intensité modérée favorise une circulation saine des cellules T et B et améliore leur fonctionnalité. Cependant, un exercice physique extrêmement intense peut temporairement supprimer leur activité.


Stress

Le stress chronique augmente le taux de cortisol, ce qui peut inhiber la fonction des cellules T et réduire la production d'anticorps par les cellules B.


Sommeil

Pendant le sommeil profond, le système immunitaire se régénère et se « reconstruit ». Le manque de sommeil perturbe l'équilibre des cellules T et réduit l'efficacité de la réponse immunitaire.


L'approche japonaise pour soutenir les cellules T et B

Les chercheurs japonais ont consacré des décennies à l'étude des moyens naturels de soutenir la fonction des cellules T et B. Leurs conclusions soulignent l'importance :


- des aliments fermentés (natto, miso, kimchi), qui favorisent une microflore intestinale saine

La recherche moderne dans le domaine de la nutrition apporte des connaissances intéressantes sur les substances naturelles qui peuvent favoriser le fonctionnement des lymphocytes T et B. Les experts japonais en nutrition s'intéressent depuis longtemps aux polysaccharides extraits des champignons et du son de riz. ImunoBran, avec son composant MGN-3 Arabinoxylane, s'inspire de cette approche japonaise de l'équilibre immunitaire. En tant que complément alimentaire, il peut s'intégrer dans une approche globale de la santé, associé à une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et un sommeil suffisant, autant de facteurs qui contribuent au fonctionnement optimal du système immunitaire.

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